Questionnaire aux salariés d’AXA IM sur la mutuelle BNPP AM :

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Presse : BNP Paribas-Le rachat d’AXA IM contribuera au bénéfice par action, pourrait comporter des coûts liés-DirFin (Boursorama)

Boursorama https://www.boursorama.com/bourse/actualites/bnp-paribas-le-rachat-d-axa-im-contribuera-au-benefice-par-action-pourrait-comporter-des-couts-lies-dirfin-a789c0498afbf136a6282f65aaa5d2fa

L’article n’en dit pas plus …

Notre éclaircissement : Le rachat d’AXA IM par BNP Paribas devrait contribuer positivement au bénéfice par action. Cependant, cette acquisition pourrait également comporter des coûts liés, notamment des dépréciations et des frais de restructuration, qui sont souvent nécessaires lors de l’intégration d’une nouvelle entreprise pour en aligner les activités et les structures avec celles de l’acheteur. Ces coûts peuvent inclure des indemnités de départ, des frais de fermeture de certaines activités, et des ajustements comptables pour refléter les nouvelles valeurs d’actifs acquises.

Votre équipe CFDT

CFDT : Quels sont les enjeux pour les salariés d’AXA IM avec le rachat par BNP ?

Le premier enjeu majeur pour les salariés d’AXA IM est la préservation de l’emploi. Dès que le terme “synergie” est évoqué dans le cadre d’un rachat ou d’une fusion, il est souvent synonyme de rationalisation des effectifs. En d’autres termes, il s’agit de revoir l’organisation en supprimant les doublons de postes ou de fonctions. Les salariés qui se trouvent en situation de redondance risquent alors d’être poussés vers la sortie. C’est une réalité difficile à ignorer.

Notre demande est simple : nous voulons que cet aspect du processus de synergies, c’est-à-dire la réduction des effectifs, soit fortement limité, voire suspendu pendant plusieurs années. Cela permettrait de donner à chacun le temps nécessaire pour s’adapter à la nouvelle organisation et trouver des solutions pour éviter des suppressions d’emplois. Une telle période de transition est essentielle pour permettre aux salariés de se repositionner, de renforcer leurs compétences ou de se réorienter professionnellement, sans être sous la pression d’un départ précipité.

L’objectif est de protéger au maximum l’emploi dans cette phase de restructuration afin que chacun puisse retomber sur ses pieds. En donnant du temps aux salariés et en favorisant un dialogue social constructif, nous espérons minimiser les conséquences humaines de ces synergies.

Il est donc crucial que les discussions autour de la fusion incluent des garanties sur le maintien de l’emploi et que des mesures soient mises en place pour accompagner les salariés touchés par ces évolutions. Des solutions comme des plans de mobilité interne, des formations ou des aides à la reconversion devraient être envisagées pour atténuer l’impact de ces restructurations.

En résumé, notre priorité est de veiller à ce que les synergies ne se traduisent pas automatiquement par des suppressions de postes, mais qu’elles offrent plutôt des opportunités de développement et d’adaptation pour les salariés concernés.


Le second enjeu pour les salariés d’AXA IM : préserver les avantages sociaux

Le maintien des avantages sociaux est un enjeu clé pour les salariés d’AXA IM. Ces avantages reposent sur deux types d’accords : ceux spécifiques à AXA IM et ceux issus du groupe AXA lui-même. Plusieurs articles de loi encadrent ces situations, notamment dans le cadre des transferts d’entreprises, des négociations collectives et des accords de groupe.

1. Les accords spécifiques à AXA IM

Les accords signés entre les partenaires sociaux et la direction d’AXA IM, qui protègent les avantages des salariés, sont couverts par les dispositions du Code du travail, et plus précisément par l’article L. 2261-14 du Code du travail.

Cet article stipule qu’en cas de modification ou de cessation d’un accord collectif, celui-ci continue à s’appliquer durant une période appelée « survie de l’accord », généralement limitée à 12 mois, sauf si un nouvel accord est conclu plus tôt.

Dans le cas d’AXA IM, ces accords spécifiques seront donc maintenus pour une période transitoire de 12 à 15 mois après la fusion avec BNP Paribas. À l’issue de cette période, ils devront être renégociés avec la nouvelle direction.

Cependant, cette renégociation devra respecter les dispositions prévues par l’article L. 2242-5 du Code du travail, qui impose des obligations de négociation annuelle sur les salaires (NAO), le temps de travail, l’égalité professionnelle, et plus généralement les conditions de travail.

2. Les accords du groupe AXA

Les accords du groupe AXA, qui garantissent divers avantages sociaux tels que la mutuelle, la retraite, et les dispositifs d’épargne salariale, relèvent également du Code du travail, notamment de l’article L. 2221-1 et suivants, qui encadrent les accords de groupe.

Selon l’article L. 2261-15, en cas de transfert d’une entité d’un groupe à un autre (comme ici avec AXA IM et BNP Paribas), les accords de groupe peuvent cesser d’être appliqués, sauf si des compensations ou des équivalents sont négociés dans le nouveau cadre collectif.

La perte potentielle de ces avantages est donc une véritable source d’inquiétude. Toutefois, l’article L. 1224-1 du Code du travail protège les contrats de travail en cas de transfert d’entreprise, stipulant que « les contrats de travail en cours au jour de la modification subsistent entre le nouvel employeur et le personnel de l’entreprise ». Cela signifie que les salariés d’AXA IM verront leurs contrats et conditions de travail (y compris les avantages sociaux) maintenus, au moins temporairement, après leur passage sous l’égide de BNP Paribas.

Compensations et renégociations

Si certains avantages disparaissent, il sera crucial d’obtenir des compensations pour les salariés. Les dispositions de l’article L. 2242-8 du Code du travail exigent que la négociation collective prenne en compte l’amélioration ou le maintien des conditions d’emploi, de travail et de garanties sociales, ce qui pourra être une base pour les discussions avec la nouvelle direction de BNP Paribas.

Conclusion

Quitter un groupe comme AXA pour entrer dans un autre tel que BNP Paribas est une opération complexe pour les salariés, particulièrement en ce qui concerne leurs avantages sociaux. Le Code du travail encadre heureusement ces situations via des articles garantissant la continuité des contrats de travail et des négociations collectives.

Pour nous, à la CFDT, ces enjeux sont cruciaux. Nous nous engageons à utiliser tous les leviers juridiques disponibles pour défendre les droits et les acquis des salariés tout au long de cette transition, en veillant à ce que des compensations soient négociées si nécessaire, conformément aux obligations légales.

L’avenir des avantages sociaux des salariés d’AXA IM ne doit pas être laissé au hasard, et nous veillerons à ce que leurs droits soient respectés et renforcés dans ce nouveau contexte.

Votre équipe CFDT ( info@cfdt-axa-im.com )

CFDT : Dialoguer sur l’IA : un impératif pour les salariés d’AXA IM

La CFDT met en garde contre l’introduction non concertée des nouvelles technologies dans le monde du travail, en particulier l’intelligence artificielle (IA).

Si ces technologies peuvent améliorer la productivité et alléger certaines tâches répétitives ou complexes, elles comportent également des risques importants qui ne doivent pas être négligés. Parmi ces dangers, la CFDT pointe du doigt la discrimination algorithmique, la surveillance excessive des travailleurs, ainsi que l’intensification des tâches les plus exigeantes. Ces problématiques mettent en lumière l’importance de garantir un contrôle humain rigoureux sur les décisions prises par les IA et de protéger les droits fondamentaux des salariés.

Les risques de l’intelligence artificielle en entreprise

L’IA, bien qu’utile pour automatiser des tâches fastidieuses, peut rapidement devenir un outil de contrôle et de gestion invasif si elle n’est pas bien encadrée. Par exemple, les systèmes de détection de fraudes utilisés par certaines administrations, comme les CAF, ont montré qu’ils pouvaient discriminer certains groupes de population en ciblant des modèles familiaux ou des territoires spécifiques.

De même, l’utilisation d’IA dans des entrepôts, comme cela s’est vu chez Amazon aux États-Unis, a conduit à une surveillance extrêmement intrusive des employés, portant atteinte à leur vie privée et à leur droit de se syndiquer.

L’IA peut aussi engendrer une intensification du travail, en automatisant les tâches simples et en laissant aux humains celles qui nécessitent plus de concentration et d’effort, augmentant ainsi la pression sur les travailleurs.

Dans des situations aussi délicates, la question de la responsabilité devient centrale. Si une IA préconise une décision, comme un licenciement, et qu’aucun humain ne peut expliquer ou justifier cette décision, alors la CFDT considère qu’elle ne doit pas être appliquée. Cette exigence d’explicabilité est fondamentale pour éviter que des décisions arbitraires ou injustes ne soient prises sans que personne ne puisse en assumer la responsabilité.

Une législation qui peine à suivre l’évolution des technologies

Bien que des outils juridiques existent en France pour réguler l’introduction des nouvelles technologies dans l’entreprise, la CFDT observe que la technologie avance plus rapidement que le droit. Le code du travail prévoit que lorsqu’une entreprise introduit une technologie nouvelle, comme l’IA, elle doit en informer et consulter le Comité Social et Economique (CSE). Cependant, dans la pratique, cette consultation est rarement effectuée. De plus, les entreprises de plus de 300 salariés peuvent demander une expertise externe pour évaluer les impacts de ces nouvelles technologies, mais cette possibilité est sous-utilisée.

Chez AXA IM, les spécialistes en IA ont joué le jeu en participant à trois Comités Sociaux et Économiques (CSE) pour échanger sur les enjeux et opportunités que représentent ces nouvelles technologies.

Cependant, cela ne soustrait pas l’entreprise à ses responsabilités concernant cette technologie émergente. En effet, il est crucial que les implications et les applications de l’intelligence artificielle soient clairement expliquées et enseignées auprès des salariés.

Il est d’autant plus important d’assurer que chacun puisse comprendre les enjeux éthiques et pratiques liés à l’IA, afin qu’ils se sentent à la fois inclus et préparés pour cette transformation numérique qui impacte déjà notre secteur.

Promouvoir une culture de la connaissance et de la formation continue est essentiel pour garantir que tous les employés soient armés des compétences nécessaires pour naviguer dans ce nouvel environnement technologique.

À l’échelle européenne, des progrès ont été réalisés avec l’adoption en avril 2024 d’un règlement sur l’intelligence artificielle. Ce règlement établit une échelle de risques pour les IA, interdisant celles qui catégorisent ou identifient des personnes via la biométrie ou attribuent des scores sociaux.

Les IA utilisées dans les ressources humaines, pour le recrutement, les promotions ou les licenciements, sont classées à haut risque et doivent être soumises à une évaluation rigoureuse avant leur mise en œuvre, puis réévaluées régulièrement.

La Confédération européenne des syndicats, dont fait partie la CFDT, considère ce cadre comme une avancée positive mais insuffisante. Elle plaide pour l’adoption d’une directive spécifique à l’utilisation de l’IA dans le monde du travail, afin de garantir que l’humain reste au cœur des décisions et que la transparence des systèmes d’IA soit assurée.

Le rôle clé des représentants du personnel

Dans le contexte actuel, la CFDT constate que l’introduction des IA dans les entreprises se fait souvent sans un dialogue social véritable. Les CSE sont rarement consultés, et les entreprises n’hésitent pas à aller de l’avant sans informer ni former les travailleurs sur les enjeux de ces technologies.

Pourtant, la CFDT insiste sur le fait que l’introduction d’une IA doit systématiquement faire l’objet d’une discussion approfondie avec les partenaires sociaux. Il est crucial de débattre de l’impact de ces technologies sur l’emploi, la redistribution des gains de productivité, et les risques psychosociaux associés.

La CFDT souligne également l’importance de former les travailleurs et leurs représentants aux enjeux liés à l’intelligence artificielle. En effet, ces technologies créent une asymétrie de pouvoir entre employeurs et employés, ce qui peut être particulièrement préjudiciable si les travailleurs ne sont pas bien outillés pour comprendre et répondre aux défis posés par l’IA.

Un véritable contre-pouvoir doit être mis en place pour garantir que les salariés ne soient pas laissés à la merci de décisions automatisées qui pourraient nuire à leurs droits et à leurs conditions de travail.

L’introduction de l’IA dans le monde du travail doit être soigneusement encadrée pour éviter les dérives. La CFDT appelle à une plus grande transparence et à un dialogue social renforcé pour que ces nouvelles technologies, loin d’aggraver les inégalités ou d’imposer des conditions de travail dégradées, puissent être utilisées au service du bien-être des salariés et de l’amélioration de leurs conditions de travail. Pour cela, il est impératif que les représentants du personnel soient impliqués dès le départ dans les décisions technologiques, et que des cadres réglementaires stricts soient mis en place pour garantir le contrôle humain sur les systèmes d’IA.

Lien vers la page CFDT : https://www.syndicalismehebdo.fr/article/les-ia-sont-introduites-sur-les-lieux-de-travail-sans-dialogue

Votre équipe CFDT (info@cfdt-axa-im.com )

CFDT : Syndicats et télétravail uneaAdaptation et défis actuels

Le télétravail, adopté en masse depuis la crise sanitaire de 2020, est généralement perçu comme une avancée positive par de nombreux salariés, notamment les cadres. Cependant, au-delà de cette satisfaction individuelle, qu’en est-il du ressenti collectif, notamment au sein des équipes syndicales ?

C’est la question que s’est posée le comité d’experts CFDT et la Fondation Jean-Jaurès dans leur récente note, publiée en octobre 2024. En se penchant sur l’évolution des pratiques syndicales dans le contexte du télétravail, ces experts mettent en lumière de nouveaux défis pour les représentants syndicaux.

lien vers le site de la CFDT : https://www.syndicalismehebdo.fr/article/teletravail-pratiques-syndicales-et-sociabilites-au-travail#texte

Le Document complet au format PDF :

Le résumé :

Le télétravail est désormais une pratique bien ancrée en France, avec 33 % des salariés travaillant à distance au moins une fois par semaine en 2023. Si la majorité des cadres plébiscite ce mode de travail et ne souhaite pas revenir en arrière, le rapport souligne que le télétravail modifie en profondeur les relations de travail et les pratiques syndicales.

Les élus syndicaux doivent non seulement gérer leur propre télétravail, mais aussi accompagner leurs collègues syndiqués dans cette transition. Ils utilisent les outils numériques pour informer, recruter et organiser des réunions, tout en constatant que le présentiel reste indispensable pour l’efficacité de certaines actions.

En outre, les représentants du personnel sont confrontés à une charge de travail accrue. Ils doivent négocier des accords pour étendre l’accès au télétravail et veiller à la qualité des conditions de travail (matériel, indemnités, droit à la déconnexion). De plus, les risques psychosociaux liés à l’isolement et à l’intensification du travail sont à surveiller de près.

La conclusion de cette note est claire : le télétravail s’impose désormais comme un enjeu central du dialogue social et redéfinit la manière dont les syndicats interagissent avec leurs membres.

Votre équipe CFDT (info@cfdt-axa-im.com ) Rejoignez nous !

CFDT : Des défis pour les relations clients dans le cadre de la vente d’AXA IM.

AXA IM a su maintenir une bonne dynamique sur le premier semestre 2024 malgré un environnement de marché parfois volatile. Les chiffres solides couvrant la période de janvier à juin témoignent d’une gestion rigoureuse et d’une performance stable.

Toutefois, l’annonce de la vente à BNP a marqué un tournant stratégique majeur, provoquant des inquiétudes chez les investisseurs. Face à la concentration accrue, certains clients, contraints par des exigences de diversification de fonds, ont préféré se désengager, impactant négativement la position d’AXA IM sur certains appels d’offres et sa réputation.

Répercussions sur les clients et appels d’offres

Avec la fusion en perspective, plusieurs investisseurs institutionnels, soucieux de la diversification de leurs portefeuilles, sont contraints de revoir leurs positions. AXA IM, autrefois perçue comme une entité de gestion distincte et indépendante, voit désormais sa visibilité affectée par cette concentration avec BNP. En effet, la fusion crée une plus grande centralisation des services financiers sous une même bannière, ce qui complique la diversification stratégique, imposée par certaines réglementations.

L’impact de cette annonce est particulièrement ressenti dans les appels d’offres où AXA IM, autrefois compétitive, est écartée en raison de la nouvelle concentration avec BNP. Certains clients, inquiets de cette intégration, choisissent même de se désengager avant la finalisation de la transaction, ce qui influe directement sur les performances futures et la capacité d’AXA IM à attirer de nouveaux investisseurs.

Défis à venir pour AXA IM

Malgré les solides résultats financiers affichés jusqu’à fin juin, les perspectives à moyen terme sont désormais plus incertaines. La fusion avec BNP introduit de nouveaux défis pour AXA IM, notamment dans la gestion de la relation client. Convaincre les investisseurs que la valeur et l’indépendance d’AXA IM ne seront pas diluées dans ce nouveau cadre deviendra essentiel.

La perte de certains clients et la mise à l’écart d’appels d’offres montrent que la concentration des acteurs financiers peut avoir des répercussions profondes, non seulement sur la réputation, mais aussi sur la compétitivité à long terme.

Ainsi, bien que la performance passée soit rassurante, AXA IM devra faire preuve d’agilité et de stratégie pour naviguer dans cette nouvelle ère post-fusion.

Convaincre les clients de la continuité de son offre et de son expertise indépendante sera crucial pour maintenir sa place dans un secteur en pleine transformation.

Votre équipe CFDT : ( info@cfdt-axa-im.com )

CFDT : Progrès et défis dans la rémunération des travailleurs

La CFDT met en avant sa vigilance et son engagement dans le dialogue social, comme l’illustre le rapport de la Direction Générale du Travail (DGT) pour 2023.

Bien que l’année 2022 ait été marquée par un nombre record d’accords salariaux, la CFDT souligne que beaucoup de ces négociations de branche restent trop souvent minimales, se limitant à une mise en conformité sans réelle revalorisation.

La confédération insiste sur l’importance d’une juste rémunération et d’une classification cohérente des métiers, rappelant que près de la moitié des branches n’ont pas actualisé leurs classifications depuis plus de dix ans.

Dans le secteur interprofessionnel, la CFDT se félicite des avancées, notamment avec la conclusion de cinq accords nationaux en 2023, dont celui sur le partage de la valeur transposé en loi. Cependant, elle continue de réclamer des progrès pour renforcer l’effectivité des droits des travailleurs des plateformes de mobilité.

Lien vers le billet de la CFDT : https://www.syndicalismehebdo.fr/article/une-mesure-de-la-sante-du-dialogue-social

Le document du ministère du Travail en version PDF :

CFDT : Gérer les désaccords sur l’évaluation de performance

L’évaluation de la performance annuelle est un moment clé dans la gestion des talents et le développement professionnel chez AXA IM. Elle permet de faire le point sur les réalisations d’un collaborateur sur l’année écoulée et d’établir des objectifs pour l’année à venir. Cependant, il est possible qu’un désaccord survienne entre le collaborateur et son manager au sujet de cette évaluation.

Pour pallier ces situations, AXA IM a mis en place une procédure d’escalade qui permet de traiter ces désaccords de manière structurée et équitable. Cette procédure repose sur plusieurs étapes, offrant à l’employé différentes possibilités de recours si les discussions initiales n’aboutissent pas à une solution satisfaisante.

L’objectif de cette procédure est d’encourager un dialogue ouvert et transparent entre les différentes parties concernées, afin de résoudre les désaccords tout en assurant un cadre clair et respectueux pour tous les intervenants.

Voici les différentes étapes de cette procédure.

Phase 1 : Premier recours auprès du manager

Après l’entretien d’évaluation, si le collaborateur estime que l’évaluation de sa performance ne reflète pas la réalité de ses réalisations ou de son travail, il peut solliciter un nouvel entretien avec son manager. Cette demande n’est soumise à aucun délai spécifique, ce qui permet au collaborateur de prendre le temps nécessaire pour préparer son argumentation. Durant cet entretien, le HRBP (Human Resources Business Partner) ou le manager du niveau supérieur (N+2) peut être présent si l’une des deux parties le souhaite, afin d’apporter un soutien ou une médiation supplémentaire.

Phase 2 : Saisine du N+2

Si, malgré cette nouvelle discussion avec le manager, le désaccord persiste, le collaborateur peut alors adresser un email à son N+2, qui est le supérieur hiérarchique de son manager direct. Le N+2 est tenu d’organiser un entretien dans un délai de 10 jours après réception de l’email pour discuter de la situation.

À l’issue de cet entretien, le N+2 doit informer le collaborateur de sa décision, soit en maintenant la position du N+1, soit en la révisant. Il est important de noter que la communication de cette décision n’est pas encadrée par un délai particulier, bien que le N+2 soit encouragé à agir rapidement.

Phase 3 : Demande d’une commission ad hoc

Si le collaborateur demeure insatisfait de la décision du N+2, il peut demander la tenue d’une commission ad hoc. Cette commission est composée du N+1 (manager direct), du N+2, du HRBP et du collaborateur. Le collaborateur a également la possibilité d’être accompagné d’un représentant du personnel, s’il le souhaite.

Cette demande doit être faite dans un délai de 10 jours après la communication de la décision du N+2. La commission doit, quant à elle, se réunir dans les 10 jours suivant la demande du collaborateur. Cet échange permet un dernier examen de la situation en impliquant toutes les parties concernées, afin de tenter de parvenir à une solution définitive.

Le collaborateur dispose de plusieurs niveaux de recours en cas de désaccord sur son évaluation de performance. Cette approche permet de garantir une résolution structurée et respectueuse des différends, mais faites vous dans tous les cas accompagné d’un représentant de votre équipe CFDT, anticipez, en venant discuter avec nous.

Votre équipe CFDT ( info@axa-im-cfdt.com )

CFDT : Pourquoi les évaluations de fin d’année sont cruciales et pourquoi vous devriez éviter la mention « Partiellement réussi »

Les évaluations de fin d’année sont un moment décisif pour chaque salarié. C’est l’opportunité de faire le bilan de ses performances, d’obtenir un retour constructif, et de tracer la voie pour la nouvelle année.

Cependant, l’une des mentions qui soulève souvent des préoccupations est celle de « Partiellement réussi ». Pour beaucoup, cette mention peut paraître anodine ou modérément positive, mais en réalité, elle peut avoir des conséquences plus importantes qu’on ne le pense.

Qu’est-ce qu’une évaluation « Partiellement réussi » ?

Une mention « Partiellement réussi » signifie que vous avez rempli une partie des objectifs assignés, mais que certains d’entre eux n’ont pas été atteints ou ont été réalisés en dessous des attentes. Cette mention est souvent perçue comme une performance insuffisante par les managers et les responsables RH.

Pourquoi vous ne devriez pas accepter une mention « Partiellement réussi »

1. Impact Négatif sur votre Réputation Professionnelle

Une évaluation « Partiellement réussi » peut laisser entendre que vous n’avez pas su gérer certaines responsabilités ou que vous n’avez pas été à la hauteur des attentes. Cela peut affecter la perception que vos collègues, vos supérieurs, et même la direction ont de vous. Si cette mention est récurrente, elle peut suggérer que vous êtes un employé qui a des difficultés à atteindre ses objectifs, ce qui peut limiter vos opportunités de promotion ou de projets intéressants.

2. Conséquences Financières

Dans de nombreuses entreprises, les augmentations de salaire et les bonus sont directement liés à la performance. Une mention « Partiellement réussi » risque de réduire, voire d’annuler, ces incitations financières. Même si vos performances ne sont pas totalement insatisfaisantes, les primes ou augmentations pourraient être attribuées de manière prioritaire aux employés ayant atteint ou dépassé leurs objectifs.

3. Opportunités de Carrière Compromises

Les évaluations de fin d’année sont également souvent prises en compte lors de l’attribution des promotions ou des postes à responsabilité. Si votre évaluation montre un niveau « Partiellement réussi », il se peut que vous soyez écarté au profit de collègues ayant obtenu de meilleures mentions. Le message implicite est que vous n’êtes pas prêt pour un rôle avec davantage de responsabilités.

4. Risque de Remise en Question de vos Compétences

La mention « Partiellement réussi » peut parfois remettre en question certaines de vos compétences. Si des objectifs précis n’ont pas été atteints, vos responsables peuvent douter de vos capacités à gérer des missions similaires à l’avenir, et être plus réticents à vous confier des tâches stratégiques. Cela peut affecter votre développement professionnel à long terme et vous priver de possibilités d’acquérir de nouvelles compétences.

Comment éviter une évaluation « Partiellement réussi » ?

1. Clarté des Objectifs

Dès le début de l’année ou lors de votre entretien de performance intermédiaire, assurez-vous que vos objectifs sont clairement définis. Si vous avez des doutes sur ce qui est attendu de vous, n’hésitez pas à demander des clarifications. La communication proactive avec votre supérieur est essentielle pour aligner vos efforts avec les attentes.

2. Suivi Régulier des Performances

Ne laissez pas les évaluations de fin d’année être la seule occasion d’obtenir des retours sur votre travail. Demandez régulièrement à votre manager des points d’étape sur vos projets. Cela vous permettra de rectifier le tir rapidement si nécessaire, au lieu d’attendre la fin de l’année pour découvrir que vous n’avez pas atteint vos objectifs.

3. Priorisation et Gestion du Temps

Si vous avez du mal à remplir certains objectifs, il peut être utile de revoir vos priorités et de mieux gérer votre temps. Identifiez les tâches les plus importantes et assurez-vous de leur accorder suffisamment d’attention. Ne vous laissez pas submerger par des tâches secondaires qui pourraient vous détourner de vos objectifs principaux.

4. Formation et Développement

Si vous identifiez des domaines où vos compétences sont insuffisantes pour atteindre les objectifs fixés, prenez les devants en suivant des formations ou en demandant de l’aide. Investir dans le développement de vos compétences vous permettra non seulement d’atteindre vos objectifs, mais aussi de surpasser les attentes.

5. Dialogue Ouvert

Enfin, il est essentiel de maintenir un dialogue ouvert avec votre manager tout au long de l’année. Si vous anticipez des difficultés à atteindre certains objectifs, n’attendez pas la fin de l’année pour en parler. Il est souvent possible de négocier certains aspects de votre mission ou de réévaluer les priorités si les circonstances ont changé.

Conclusion : Accepter une mention « Partiellement réussi » peut sembler être une position de compromis, mais ses conséquences peuvent être lourdes pour votre carrière, vos finances et votre réputation professionnelle. Il est donc crucial d’être proactif dans la gestion de vos objectifs et de votre performance tout au long de l’année. En restant vigilant et en assurant un suivi régulier avec vos supérieurs, vous maximiserez vos chances d’obtenir une évaluation « Réussi » ou même « Excellent », synonyme de reconnaissance et de nouvelles opportunités.

Votre équipe CFDT est là pour vous accompagner même lors de votre entretien d’évaluation ( info@cfdt-axa-im.com ) Et  Pensez à vous syndiquez pour votre avenir !

CFDT : AXA IM et la Vente à BNP : Propositions pour accompagner les salariés proches de la retraite

La vente d’AXA Investment Managers (AXA IM) au groupe BNP est un événement majeur pour l’entreprise et ses employés. Si cette opération s’inscrit dans une logique économique stratégique, elle n’en reste pas moins une source de préoccupations pour de nombreux salariés, notamment ceux qui sont à quelques années de la retraite. Avec 64 collaborateurs de plus de 58 ans, à moins de cinq ans de leur départ de la vie active, sachant que l’intégration BNP devrait prendre entre deux et trois ans, il est essentiel de garantir une transition respectueuse de leur situation et de leur contribution passée.

Afin d’assurer un traitement adéquat et juste pour ces salariés, plusieurs pistes peuvent être envisagées pour leur permettre de finir leur carrière sereinement au sein du groupe AXA ou dans des conditions qui reconnaissent leur long service.

1. Maintien dans le Groupe AXA jusqu’à la retraite

La première proposition, et certainement la plus attendue par ces salariés, serait de leur garantir le maintien dans le groupe AXA jusqu’à leur départ en retraite. Cela pourrait se faire sous différentes formes :

Redéploiement interne : En collaboration avec AXA IM, des postes au sein d’autres filiales ou entités du groupe AXA pourraient être proposés à ces salariés. Cela leur permettrait de rester dans un environnement qu’ils connaissent tout en continuant à contribuer à l’organisation jusqu’à la fin de leur carrière.

Création de postes de transition : Une autre option serait de créer des postes dédiés spécifiquement à ces collaborateurs en fonction de leurs compétences et de leur expérience, facilitant leur maintien dans le groupe tout en leur offrant des missions en lien avec leurs qualifications et besoins personnels.

2. Plan de Pré-Retraite Amélioré

Une seconde piste consisterait à élaborer un plan de pré-retraite amélioré pour ces 64 collaborateurs. Ce type de programme permettrait à ceux qui le souhaitent de quitter le groupe plus tôt, tout en bénéficiant d’un accompagnement financier adéquat jusqu’à l’âge de la retraite légale. Voici des exemples de mesures à envisager :

Congé de fin de carrière : Les salariés pourraient entrer en congé de fin de carrière avec une partie de leur salaire maintenu jusqu’à leur départ à la retraite. Cela leur offrirait une transition en douceur, sans stress lié à une recherche d’emploi ou à une intégration dans un nouveau groupe.

Indemnités compensatoires : En plus des congés, des indemnités de départ spécifiques pourraient être proposées pour compenser la perte de leur emploi tout en reconnaissant leurs nombreuses années de service au sein de l’entreprise.

3. Accords Spécifiques de Mobilité avec BNP

Dans le cas où certains collaborateurs envisageraient de rejoindre le groupe BNP dans le cadre de la vente, il serait pertinent de négocier des accords spécifiques de mobilité. Ces accords devraient inclure des conditions avantageuses pour les employés proches de la retraite, telles que :

Maintien des avantages sociaux d’AXA : Si ces salariés sont transférés chez BNP, il est crucial de s’assurer que leurs conditions sociales ne soient pas altérées. Ils devraient pouvoir conserver les avantages acquis au sein d’AXA, comme l’ancienneté, les droits à la retraite complémentaire, les jours de congés, etc.

Clause de retour chez AXA : Une autre option serait de mettre en place une clause qui permettrait aux collaborateurs, après une période chez BNP, de revenir au sein du groupe AXA sous certaines conditions. Cette flexibilité permettrait de répondre à leurs attentes tout en les intégrant temporairement dans la structure de BNP.

4. Programmes de formation et d’accompagnement

Il est également essentiel de proposer des programmes de formation et d’accompagnement à ces salariés, que ce soit pour préparer leur départ à la retraite ou pour leur permettre de s’adapter à d’éventuels nouveaux postes au sein du groupe ou chez BNP.

Coaching de transition : Des programmes de coaching individuel pourraient être mis en place pour les accompagner dans la réflexion autour de la fin de carrière et les aider à envisager sereinement cette période.

Formation à de nouvelles fonctions : Pour ceux qui le souhaitent, des formations spécifiques pourraient leur être proposées pour acquérir de nouvelles compétences, et faciliter ainsi un redéploiement dans d’autres entités du groupe AXA ou dans le groupe BNP.

5. Reconnaissance et gratification des années de service

Enfin, une dernière piste serait de mettre en place des récompenses symboliques ou financières pour marquer la reconnaissance du groupe envers ces salariés ayant accumulé de longues années de service. Cela pourrait passer par :

Une prime exceptionnelle de fin de carrière : Ce geste de gratitude serait un signe fort de reconnaissance des efforts fournis par ces salariés tout au long de leur carrière.

Conclusion

La vente d’AXA IM à BNP représente un tournant stratégique pour l’entreprise, mais elle doit aussi être l’occasion de montrer que le bien-être et la reconnaissance des collaborateurs demeurent une priorité.

En mettant en place des solutions adaptées pour les salariés proches de la retraite, AXA peut non seulement les accompagner dignement dans cette phase de transition, mais aussi renforcer son image de marque en tant qu’employeur attentif et respectueux de ses engagements.

Il s’agit ici de reconnaître et de valoriser les années de dévouement de ces 64 employés, tout en leur assurant une fin de carrière sereine et respectueuse au sein d’une entreprise qu’ils ont contribuée à bâtir.

Votre équipe CFDT