CFDT : Le compromis Danois et son impact sur la vente d’ AXA IM

Comme nous l’avions déjà évoqué dans un précédent billet, le “compromis danois” permet au groupe bancaire de maintenir un ratio de solvabilité plus bas en procédant à la filialisation de ses sociétés de gestion d’actifs ou d’assurance. Cependant, d’après un article publié par Les Échos, ce compromis serait remis en question par le régulateur, laissant présager une possible refonte.

Lien vers l’article : https://www.lesechos.fr/2015/06/cher-aux-bancassureurs-le-compromis-danois-dans-le-collimateur-1107040


Qu’est ce que le compromis Danois dans les détails ?

Le “compromis danois” est un dispositif réglementaire spécifique à l’Union européenne, qui permet aux groupes financiers, en particulier les bancassureurs, de bénéficier d’une flexibilité dans le calcul de leur ratio de solvabilité. Ce compromis a été conçu pour aider les institutions qui détiennent à la fois des activités bancaires et des activités d’assurance à mieux gérer leurs exigences en matière de capital.

Contexte :

Les groupes financiers qui combinent des activités bancaires et d’assurance, comme les bancassureurs, doivent respecter des règles de solvabilité différentes pour chacune de ces activités : Solvabilité II pour l’assurance et Bâle III pour la banque. Ces deux cadres réglementaires fixent des exigences de fonds propres afin de garantir la stabilité financière des institutions.

Le rôle du compromis danois :

Le compromis danois permet à ces groupes d’éviter la double comptabilisation des exigences de capital entre les activités bancaires et d’assurance. Concrètement, il leur permet de réduire les exigences de capital pour leurs filiales d’assurance en considérant leurs sociétés de gestion d’actifs et d’assurance comme des entités séparées (filialisation). Cela leur permet de présenter un ratio de solvabilité plus faible, tout en restant conforme à la réglementation, ce qui est perçu comme un avantage pour leur structure financière.

Critiques et remise en cause :

Cependant, ce compromis a fait l’objet de critiques de la part des régulateurs, notamment parce qu’il pourrait permettre à ces groupes de sous-estimer leurs risques réels. Les régulateurs, tels que l’Autorité bancaire européenne (ABE), ont donc envisagé de revoir ou d’abandonner ce compromis, estimant qu’il pourrait compromettre la stabilité du secteur financier en donnant une image trop optimiste des niveaux de solvabilité des groupes bancaires.

En résumé, plus une banque dispose de filiales, plus son ratio de solvabilité est réduit, ce qui est un avantage crucial pour elle. C’est pourquoi BNP PARIBAS souhaiterait  » filialiser  » « AXA IM dans le cadre de son rachat et non fusionner avec d’autres entreprises.

Votre équipe CFDT (info@cfdt-axa-im.com )

CFDT : Informations sur la cession d’AXA IM, quel agenda ?

Vous êtes nombreux à nous interroger sur la situation concernant la cession d’AXA IM. Nous allons essayer de vous éclairer sur la situation tout en respectant la législation, c’est-à-dire sans divulguer d’informations que nous ne sommes pas autorisés à partager.

Quelles sont les étapes à venir ?

Depuis le mois d’août, le groupe AXA et le groupe BNP sont en négociation exclusive pour la vente/achat d’AXA IM. Il est important de souligner qu’AXA IM, dans cette opération, joue le rôle de l’entreprise (la « maison ») vendue et ne participe pas directement aux négociations entre le vendeur (AXA) et l’acheteur (BNP).

À compter de ce moment, les salariés d’AXA IM ne doivent pas entrer en contact avec les salariés de BNP Paribas. Toutefois, nous, les partenaires sociaux, avons des relais dans toutes les branches, y compris au sein du groupe BNP.

Pendant cette période, une data room est ouverte. C’est un espace sécurisé où des informations concernant l’organisation financière, sociale et capitalistique d’AXA IM sont partagées avec BNP pour leur permettre d’évaluer précisément la situation.

Pour nous, syndicats, cette phase est cruciale. Nous avons désigné deux avocats et un cabinet d’expertise (qui nous accompagne depuis plus de 8 ans). Nous collectons également les informations sur les accords en place chez AXA IM et au sein du groupe AXA. Cela représente un inventaire complexe.

Fin 2024 : Première étape importante

D’ici la fin de l’année 2024, une première étape clé sera franchie : la signature du compromis de vente. C’est à partir de cette date, et uniquement à partir de là, que nous pourrons engager des négociations avec le futur acquéreur, BNP. Ces négociations porteront sur des éléments que nous avons déjà évoqués dans un billet précédent .

Pour nous, CFDT, ce sera une période décisive où nous solliciterons le soutien du groupe AXA, qui ne doit pas abandonner ses salariés ! Nous attendrons également des actions de la part des directions d’AXA IM et de BNP.

 En ce début d’année 2025, nous aurons besoin de votre mobilisation !

Et après ?

La vente définitive interviendra par la suite, une fois toutes les autorisations nécessaires obtenues. Selon nos estimations, cela devrait avoir lieu au 3ème trimestre 2025.

Vous pouvez aussi compter sur une période de 2 à 3 mois pour la réalisation des opérations financières et juridiques. Mais nous devrions commencer l’année 2026 sous la couleur VERTE et non plus BLEUE.

A compter de la vente, les seules négociations possibles se feront avec le groupe BNP PARIBAS.

N’hésitez pas à contacter votre équipe CFDT si vous souhaitez plus d’information !

info@cfdt-axa-im.com

CFDT : Qu’est ce qu’une Data Room ?

Bon à savoir !

Dans le cadre du rachat d’AXA IM par BNP, il est très probable que la mise en place d’une Data Room ait déjà eu lieu. Une Data Room est un espace sécurisé, généralement virtuel, où les informations sensibles et confidentielles concernant la société à acquérir sont centralisées.

Ces informations sont mises à la disposition des parties prenantes, notamment les acheteurs potentiels, pour qu’ils puissent procéder à une analyse approfondie, appelée due diligence. Cela permet à BNP de mieux évaluer les aspects financiers, juridiques, et opérationnels d’AXA IM avant de finaliser la transaction.

Dans le cadre d’une acquisition de cette envergure, la création d’une Data Room est une étape standard pour assurer la transparence entre les parties et faciliter le processus de négociation.

Ainsi, même si nous ne disposons pas de preuves concrètes pour le moment, il est raisonnable de penser que cette phase importante est déjà en cours, en coulisses, pour permettre une évaluation rigoureuse des actifs et des risques liés à cette opération.


Qu’est ce qu’une Data Room ?

Dans le cadre d’une négociation de rachat d’entreprise, une Data Room est un espace sécurisé, physique ou virtuel, où sont stockées et partagées des informations confidentielles et sensibles concernant l’entreprise à acquérir.

Elle joue un rôle central dans le processus de due diligence, où les parties intéressées (acheteurs potentiels, investisseurs, conseillers financiers et juridiques) peuvent examiner en détail tous les aspects financiers, juridiques, commerciaux et opérationnels de la société cible avant de finaliser une transaction.

Objectifs principaux d’une Data Room :

1. Faciliter la due diligence : Les acheteurs potentiels doivent évaluer l’état de santé global de l’entreprise qu’ils envisagent d’acquérir. Cela inclut l’examen de documents financiers, de contrats, d’actifs, de dettes, de litiges en cours, et des informations sur les employés. La Data Room permet un accès centralisé à ces informations.

2. Assurer la confidentialité : La Data Room, surtout si elle est virtuelle (Virtual Data Room – VDR), garantit un accès sécurisé aux informations sensibles. Des protocoles de sécurité stricts sont en place pour s’assurer que seules les parties autorisées accèdent aux documents, avec des journaux de suivi des accès pour tracer qui a vu quoi et à quel moment.

3. Optimiser l’efficacité : Grâce à une organisation rigoureuse des documents et à un accès contrôlé, une Data Room permet aux acheteurs potentiels de consulter rapidement les informations nécessaires, facilitant ainsi les discussions et la prise de décision. Cela accélère également le processus de négociation en réduisant les échanges d’informations par d’autres moyens plus lents et moins sécurisés.

Contenu typique d’une Data Room :

  • Informations financières : États financiers, budgets, prévisions, dettes, créances, etc.
  • Contrats commerciaux : Accords avec les fournisseurs, clients, partenaires, etc.
  • Documents juridiques : Statuts de la société, litiges en cours, accords d’actionnaires, etc.
  • Informations sur les actifs : Propriétés immobilières, brevets, marques, etc.
  • Dossiers fiscaux : Déclarations fiscales, audits fiscaux, contentieux fiscaux.
  • Ressources humaines : Contrats de travail, avantages, données sur les employés.

Types de Data Rooms :

1. Data Room physique : Un lieu physique où les documents sont consultés en personne, sous surveillance. C’est une pratique moins courante aujourd’hui en raison des inconvénients logistiques.

2. Data Room virtuelle (VDR) : Une plateforme en ligne où les documents sont stockés numériquement. Elle permet un accès rapide et sécurisé aux parties intéressées depuis n’importe quel endroit, avec des contrôles d’accès avancés. Les VDR sont largement utilisées dans les transactions modernes pour leur flexibilité et leur sécurité accrue.

Rôle dans la négociation de rachat :

La Data Room permet à l’acheteur potentiel d’effectuer une évaluation exhaustive des risques et des opportunités liés à l’acquisition. Après avoir consulté les informations, il peut adapter son offre, proposer des ajustements aux termes du contrat, ou identifier des points à clarifier ou à négocier. Une Data Room bien organisée est essentielle pour éviter les surprises post-transaction et pour assurer une transparence maximale entre les parties.

Votre équipe CFDT !

CFDT Pratique : Analyser votre bulletin de salaire

La CFDT a publié un dossier intitulé “Décrypter sa fiche de paie” pour aider les salariés à mieux comprendre leur bulletin de salaire. Ce document officiel mensuel, à conserver jusqu’à la retraite, contient des informations importantes sur l’identité du salarié et de l’employeur, le salaire brut, les primes, les cotisations sociales, ainsi que les avantages en nature. Il est essentiel de bien comprendre chaque ligne pour vérifier ses droits et anticiper d’éventuels changements dans sa rémunération ou sa protection sociale.

Suivez ce lien : https://www.cfdt.fr/portail/actualites/campagnes-et-temps-forts/-reponsesaemporter/decrypter-sa-fiche-de-paie-srv1_1378258

Ou contactez vos représenants CFDTR AXA IM !

Pourquoi adhérer à la CFDT en ces temps incertains ?


Adhérer à la CFDT pour mieux se protéger !

À l’heure actuelle, dans un contexte où les crises économiques et les restructurations d’entreprises se multiplient, il est plus important que jamais de rappeler les avantages d’adhérer à un syndicat comme la CFDT. Que tu sois confronté à des incertitudes professionnelles ou que tu souhaites simplement anticiper d’éventuels changements, rejoindre la CFDT peut être une véritable protection pour toi.

Adhérer ne signifie pas s’engager activement, ni sacrifier ta confidentialité

Il est important de préciser qu’adhérer à la CFDT ne signifie pas obligatoirement que tu devras t’impliquer activement dans les actions syndicales ou rejoindre notre équipe de représentants. L’adhésion est avant tout un geste de protection personnelle. Tu n’es pas obligé de participer aux réunions ou d’assumer un rôle visible au sein du syndicat, à moins que tu en aies envie.

De plus, la confidentialité est strictement respectée. Si tu choisis de rester discret sur ton adhésion, c’est tout à fait possible. L’information reste confidentielle et n’est communiquée ni à ton employeur ni à tes collègues. Ainsi, tu peux bénéficier des avantages de l’adhésion tout en restant en retrait, si telle est ta volonté.

Une protection face aux aléas du monde professionnel

Adhérer à la CFDT, c’est avant tout se protéger face aux aléas professionnels. Les crises, comme celle que traverse actuellement AXA IM, peuvent avoir des conséquences lourdes sur les salariés, qu’il s’agisse de restructurations, de réorganisations, ou encore de licenciements. Dans ces situations, être soutenu par une organisation solide comme la CFDT peut faire toute la différence.

En tant qu’adhérent, tu as accès à des conseils et un accompagnement personnalisés, que ce soit pour comprendre les répercussions d’un plan social, défendre tes droits en cas de licenciement, ou encore pour bénéficier de l’assistance d’un conseiller juridique si besoin. La CFDT est là pour t’aider à naviguer à travers ces périodes d’incertitude en te fournissant les informations et les outils nécessaires pour agir de manière éclairée et protégée.

Des avantages concrets pour ta sécurité professionnelle

Au-delà de l’aspect juridique, l’adhésion à la CFDT te donne accès à des accords collectifs négociés dans ton entreprise ou au niveau de ton secteur, qui visent à améliorer tes conditions de travail et à protéger tes droits. Par exemple, les négociations autour du télétravail, de l’évolution des salaires, ou encore des conditions de départ dans le cadre de plans de restructuration font partie des actions concrètes que la CFDT mène pour défendre les salariés.

De plus, la CFDT met un point d’honneur à garantir que chaque salarié, même dans les moments difficiles, puisse bénéficier de dispositifs de formation et de reconversion. Si ton poste est menacé par une crise, comme cela peut être le cas actuellement chez AXA IM, le syndicat t’aidera à identifier des opportunités de formation pour renforcer tes compétences ou te repositionner sur le marché du travail.

Anticiper plutôt que subir

En rejoignant la CFDT, tu fais le choix de préparer l’avenir, de t’assurer que tu ne seras pas seul(e) face aux événements, mais bien soutenu(e) par un réseau solide. Que tu choisisses de rester en retrait ou de t’impliquer davantage, tu pourras bénéficier de tous les services mis à disposition des adhérents. Cela inclut des conseils sur l’évolution de ta carrière, un accompagnement en cas de changement professionnel, ainsi qu’un accès prioritaire à des informations sur les droits des salariés et les négociations en cours.

Les liens utiles :

L’adhésion en ligne : https://www.cfdt.fr/portail/adhesion/adherez-en-ligne-jca_221287

Les raisons pour rejoindre le 1er Syndicat de France et le 1er Syndicat de Cadre de France : https://www.cfdt.fr/portail/pourquoi-adherer-rwd_385825

CFDT : Cession d’AXA IM, Que faut il anticiper ?

Alors que le groupe AXA est en pleine négociation avec BNP Paribas pour un potentiel rachat, il est crucial pour chaque salarié de se préparer aux éventuels changements qui pourraient impacter les accords et contrats de travail.

En effet, de tels bouleversements peuvent entraîner des modifications importantes des conditions de travail, des avantages sociaux ou encore des politiques internes. Il est donc indispensable de se renseigner dès maintenant et de s’assurer que toutes les informations nécessaires sont à disposition.

La première étape pour chaque salarié consiste à récupérer et à examiner son contrat de travail. Cela peut être fait facilement via Pléiades, la plateforme interne qui centralise les documents RH. Conserver une copie de son contrat est essentiel, car il constitue le document de référence en cas de changements ou de négociations futures.

Ensuite, il est tout aussi important de garder à portée de main la convention collective applicable. Ce document encadre les droits et obligations des salariés au-delà des simples contrats individuels. Il régit les aspects tels que les congés, les augmentations, les primes ou encore les indemnités en cas de rupture de contrat. Avoir une copie de cette convention permet de comprendre dans quelle mesure elle pourrait être affectée par l’intégration au sein de BNP Paribas.

Site legifrance ou vous trouverez la convention collective des sociétés de l’assurance :

https://www.legifrance.gouv.fr/conv_coll/id/KALICONT000005635918

Enfin, il est recommandé de se tenir informé des communications officielles de l’entreprise, que ce soit via les canaux internes ou par le biais des représentants syndicaux, afin d’anticiper les éventuelles répercussions sur votre situation personnelle.

En résumé, l’anticipation est la clé. Plus vous serez informé et préparé, mieux vous pourrez faire face aux changements qui pourraient découler de cette opération stratégique majeure entre AXA et BNP Paribas.

Et n’hésitez pas a vous rapprocher de vos représentants de la CFDT, ils sauront répondre à vos questions ou vos inquiétudes

Votre équipe CFDT ( info@cfdt-axa-im.com )

CFDT : Quels enjeux pour l’avenir des salariés AXA IM avec le rachat par la BNP ?

Depuis plusieurs mois, la CFDT exprime des doutes profonds sur la stratégie et les objectifs fixés pour 2023-2026. À présent, avec l’annonce de la vente d’AXA IM, nous comprenons enfin ce qui se cache derrière cette ambition de croissance démesurée. Les chiffres communiqués prennent un tout autre sens, et les changements d’organisation ainsi que la mise en place de la RCC l’année dernière trouvent leur explication dans cette décision de vente.

Quelques incertitudes sur une opération d’une telle ampleur :

L’acquisition d’AXA IM par BNP pourrait effectivement faire de ce dernier un acteur incontournable de la gestion d’actifs en Europe. Sur le papier, cette opération semble s’inscrire dans une logique de renforcement stratégique.

Une entreprise, ce ne sont pas que des chiffres et des bilans financiers : ce sont avant tout des hommes et des femmes, des compétences, un savoir-faire précieux. BNP ne peut pas, ne doit pas, acheter une coquille vide ! Il est de notre devoir de rappeler que sans ses salariés, une entreprise n’est rien.

La CFDT s’engage fermement à ce que la direction prenne des engagements clairs et précis en matière de maintien de l’emploi pour les trois prochaines années. Ce combat est notre priorité, et nous veillerons à ce qu’aucune suppression de poste ne vienne entacher cette opération financière.

Le maintien des emplois ne suffit pas. Nous demandons également des garanties sur les conditions de travail et sur la reconnaissance des efforts des salariés qui, par leur expertise et leur implication, ont permis à AXA IM d’être valorisée à hauteur de 5,1 milliards. Nous exigeons que les bonus et les augmentations de salaire soient maintenus pour 2025, car ce sont ces salariés qui, aujourd’hui, créent la valeur de l’entreprise.

Nos revendications sont claires :

1. Maintien de l’emploi sur au moins trois ans, avec des garanties précises et contraignantes pour la direction.

2. Maintien des avantages sociaux et acquis que nous avons construits ensemble au sein du groupe AXA. Le passage sous la bannière BNP ne doit en aucun cas signifier une perte d’avantages ou de droits. La CFDT travaillera main dans la main avec ses homologues de BNP pour obtenir des engagements fermes sur ce point.

3. Reconnaissance du travail des salariés, notamment via des augmentations salariales et des bonus. Il est impensable que la direction puisse envisager une telle transaction sans récompenser celles et ceux qui en sont la véritable richesse.

La CFDT ne transigera pas !

En tant que syndicat solidement implanté, nous avons toujours su défendre vos intérêts avec force et détermination. Que ce soit sur les Plans de Départ Volontaire (PDV), la gestion de la RCC, ou encore la préservation des emplois et des conditions de travail, nous avons prouvé par le passé notre capacité à négocier fermement et à obtenir des résultats.

Aujourd’hui, nous faisons face à un défi majeur. Nous revendiquons le maintien de la convention collective de l’assurance qui est une ligne rouge pour la CFDT, et nous nous battrons pour que ce socle social ne soit pas ébranlé par cette opération.

C’est maintenant qu’il faut se mobiliser. C’est ensemble, avec force et solidarité, que nous pourrons faire entendre notre voix. Rejoignez la CFDT pour assurer la défense de vos droits, de votre emploi, et pour garantir que cette opération financière ne se fera pas au détriment des salariés. L’avenir se construit aujourd’hui, et nous avons besoin de vous à nos côtés pour le défendre.

Votre avenir, nos combats !

La CFDT est déjà à pied d’œuvre pour négocier, revendiquer et obtenir des garanties solides pour tous les salariés. Mais notre voix sera plus forte avec vous. Ensemble, nous pouvons préserver vos droits, défendre vos acquis et garantir un avenir professionnel à la hauteur de vos attentes.

N’hésitez pas a contacter vos représenants CFDT

Presse : BNP Paribas prépare son revirement stratégique (la bourse au quotidien)


Article du 16/09/24 publié dans la bourse au quotidien : https://labourseauquotidien.fr/bnp-paribas-prepare-son-revirement-strategique/

Cet article fournit des informations clés sur l’acquisition d’AXA Investment Managers (AXA IM) par BNP Paribas pour plus de 5 milliards d’euros. Ce rachat stratégique permet à BNP Paribas de consolider sa position dans la gestion d’actifs, atteignant un portefeuille total de plus de 1 500 milliards d’euros, et se rapprochant ainsi du leader européen, Amundi. Ce mouvement vise à diversifier davantage ses activités tout en renforçant la stabilité financière de la banque face aux fluctuations des taux d’intérêt. Le partenariat avec AXA permet un maintien du contrôle sur les fonds d’assurance-vie pour les deux groupes.

Les points importants à retenir de cet article :

Sur les les ratios de solvabilité de BNP Paribas:

Au niveau réglementaire, la banque maintiendra des ratios de solvabilité robustes. Le ratio de solvabilité actuel de 13 % ne sera impacté que de manière marginale (25 points de base), grâce au « compromis danois », un mécanisme prudentiel favorable. Cela permet à BNP de ne déduire que 37 % du capital détenu dans les filiales d’assurance, réduisant considérablement l’impact sur ses fonds propres en comparaison des règles plus strictes de Bâle III. Ce qui est une des raisons de maintenir AXA IM comme filiale du groupe et non de la fusionner.

Sur la valorisation d’AXA IM :

AXA IM a été jugée relativement bon marché avec un prix de rachat de 5,1 milliards d’euros, soit 0,6 % de ses actifs sous gestion. Ce ratio de valorisation est similaire à celui d’Amundi, ce qui en fait une acquisition intéressante pour BNP Paribas, d’autant qu’elle apportera près de 400 millions d’euros en résultats opérationnels.

Votre équipe CFDT AXA IM (info@cfdt-axa-im.com )

CFDT : Accord intéressement : Participation de Groupe : C’est quoi ?

Important : La CFDT d’AXA IM n’a pas voté l’accord d’intéressement 2024, 2025 et 2026.

Calcul de la participation de Groupe (RSPG)

La participation de Groupe (RSPG) est une façon de partager une partie des bénéfices de l’entreprise avec les employés. C’est un montant calculé en fonction des performances financières de chaque société du groupe AXA en France. Voici comment ça marche :

  1. Calcul de la participation de chaque société :

Chaque société du groupe AXA en France calcule sa propre participation en utilisant une formule spécifique. Si cette formule donne un résultat positif, c’est pris en compte pour la participation de Groupe.

  1. La Formule de calcul :

La formule pour calculer la participation d’une société est la suivante :

Rsp = 1/2 (Bénéfice Net - 5% des Capitaux Propres) x (Salaires / Valeur Ajoutée)

  1. Combinaison des participations :

Voici ce que signifient les termes de la formule :

  • Bénéfice Net : C’est le bénéfice de la société après avoir payé les impôts.
  • Capitaux Propres : C’est l’argent que les actionnaires ont investi dans la société.
  • Salaires : C’est le total des salaires payés aux employés.
  • Valeur Ajoutée : C’est la richesse créée par la société en un an.

On additionne toutes les participations positives des différentes sociétés du groupe AXA en France. Cette somme totale est appelée la participation de Groupe (RSPG).

  1. Répartition de la participation de Groupe :
  • Une fois la participation de Groupe calculée, elle est partagée entre tous les employés bénéficiaires selon des règles de répartition équitables.
  • Chaque employé reçoit une part de cette participation, ce qui leur donne un « bonus » basé sur les performances globales de l’entreprise.

ExempleS POUR MIEUX COMPRENDRE :

Imaginons trois sociétés du groupe AXA :

  • Société A a un bénéfice net de 1 million d’euros, des capitaux propres de 10 millions d’euros, paie 2 millions d’euros en salaires et a une valeur ajoutée de 5 millions d’euros.
  • Société B a des chiffres similaires mais avec des salaires de 1 million d’euros.
  • Société C a un bénéfice net négatif (elle a perdu de l’argent cette année).

Calcul de la participation pour chaque société :

  • Société A :
  Rsp = 1/2 (1,000,000 - 5% x 10,000,000) x (2,000,000 / 5,000,000) = 1/2 (1,000,000 - 500,000) x 0.4 = 100,000 euros
  • Société B :
  Rsp = 1/2 (1,000,000 - 500,000) x (1,000,000 / 5,000,000) = 1/2 (500,000) x 0.2 = 50,000 euros
  • Société C : Pas de participation car bénéfice net négatif.

Participation de Groupe :

  • On additionne les participations positives : 100,000 euros (A) + 50,000 euros (B) = 150,000 euros.

Répartition :

  • Les 150,000 euros seront répartis entre tous les employés bénéficiaires du groupe AXA en France.

Conclusion

En résumé, la participation de Groupe (RSPG) est une manière pour AXA de partager les bénéfices réalisés par ses différentes sociétés avec l’ensemble de ses employés.

Le calcul se base sur les performances financières de chaque société et le montant total est ensuite réparti « équitablement » entre les employés. C’est une manière de reconnaître et de récompenser les efforts collectifs des employés dans le succès de l’entreprise.

CFDT AXA IM


Pour information : le résultats d’AXA IM par rapport aux résultats du groupe AXA

Voici le tableau comparatif des bénéfices du groupe AXA et d’AXA IM sur les dix dernières années :

AnnéeBénéfices Groupe AXA (M€)Bénéfices AXA IM (M€)
20237180359
20225060348
20217190348
20203610279
20193870253
20182140225
20176210210
20165830200
20155620190
20145020180

CFDT : Accord d’intéressement : Importance du taux de prise des congés paternité (2024-2026)

La CFDT d’AXA IM n’a pas signé l’accord d’intéressement, seule la CFE-CGE l’a fait pour les années 2024, 2025 et 2026.

Dans le nouvel accord, le taux de prise des congés paternité est pris en compte à hauteur de 15 % dans la détermination du calcul, ce qui est une très bonne chose.

Ce qu’il faut retenir : il est important de noter que si le taux de prise des congés paternité est inférieur à 85 %, le score attribué sera de 0%.


Cette disposition, bien que louable, peut s’avérer difficile à atteindre, surtout en considérant que l’accord prévoit la prise en compte de ce critère à partir du 1er janvier de cette année.

Critères d’intéressementPoids du critère
A – Underlying Earnings 30%
B – Operating expenses excluding variable compensation 20%
C – Taux de participation à l’enquête Pulse20%
D1 – Taux de formation ESG15%
D2 – Taux de prise des congés paternité15%

Le tableau ci-dessous montre comment le score pour le critère D2 est calculé en fonction du pourcentage de collaborateurs ayant pris un congé paternité :

Pourcentage des collaborateurs ayant pris un congé paternitéScore Critère D2
> 95%1,40
95%1,40
94%1,33
93%1,26
92%1,19
91%1,12
90%1,05
89%0,98
88%0,91
87%0,84
86%0,77
85%0,70
< 85%0

Selon ce tableau, le score attribué au titre de ce critère est compris entre 0 % et 1,40 %. L’écart de chaque score varie de façon linéaire et progressive entre les pourcentages de collaborateurs compris entre 85 % et 95 %.

En résumé, bien que l’inclusion du taux de prise des congés paternité dans le calcul de l’intéressement soit une avancée positive, atteindre un taux supérieur à 85 % reste un défi. Cela nécessitera des efforts concertés pour encourager et faciliter la prise de congés paternité parmi les collaborateurs, afin d’éviter un score nul qui pourrait affecter négativement l’intéressement global.

CFDT AXA IM